Covid19 : Des familles changent les habitudes alimentaires pour éviter la contamination à travers les aliments

Si le pangolin et les chauves-souris sont pointés du doigts par des chercheurs comme vecteurs dans la transmission de la maladie à coronavirus vers l’homme, la manipulation des aliments sans faire attention aux conditions d’hygiène ou les la poser sur des surfaces infectées constituent des facteurs de risque élevé de contamination. En effet, nombreux sont ceux qui les manipulent sans penser aux conditions d’hygiène ou les posent sur des surfaces non désinfectées. Dans certaines familles, les habitudes alimentaires ont cependant changé pour limiter le risque de contamination au virus de la Covid-19, mais aussi parce que certains aliments se font de plus en plus rares sur le marché ou leurs prix ont grimpé à cause de la crise sanitaire.
En RDC, les cultures alimentaires diffèrent d’une province à l’autre. Dans les Kasaï, on privilégie nettement les viandes d’élevage associées aux feuilles de manioc, saka-saka ou pondu. Dans les provinces du Sud et Nord Ubangi, de la Mongala, et de l’Equateur, la viande de brousse et notamment le pangolin, sont des mets prisés.
Cette édition d’Instants Covid-19 vous entraîne dans les couloirs des marchés de la ville de Mbandaka, en Equateur, mais aussi chez les chasseurs, vendeurs et consommateurs des pangolins. Quelques familles à Kinshasa vous présenteront aussi le contenu de leurs assiettes en cette période d’épidémie Covid-19. Les experts de l’INRB (Institut National de Recherches Biomédicales) et des nutritionnistes apportent aussi un éclairage et répondent à la question que beaucoup se posent : est-il prudent – oui ou non – manger de la viande de pangolin ou autre viande de brousse en ces temps de la Covid-19.

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