Incendie d’une embarcation de fortune en RDC: l’Etat Congolais remis en cause

Combien faudra-t-il dénombrer de drames, voire de morts, imputables à l’absence de l’application d’une politique de gestion de l’État, pour que ce-dernier se décide à veiller convenablement sur la conformité des chaloupes, bateaux et baleinières et autres moyens flottants de déplacement sur les rivières, lacs et fleuves de la RDC ?, s’interrogent des témoins du drame qui s’est produit à deux jours des festivités de l’indépendance à Kisangani dans la province de Tshopo, où la baleinière baptisée « Salem » a pris feu sur le fleuve Congo. La baleinière aurait embarqué près d’une centaine de passagers et 2 tonnes de marchandises. Le brasier, difficile à éteindre, s’est déclenché juste après le départ de la baleinière de la ville de Kisangani pour celle d’Isangi dans la province de Tshopo en passant par les territoires d’Imbolo et Yafira, toujours dans la même province, le 28 juin vers 19h. Sur le lieu du drame, des témoins s’adonnaient à cœur joie de filmer le spectacle pour partager cela sur les réseaux sociaux et autres plateformes sociales de messagerie. Il était impossible d’agir, comme vous pouvez le remarquer sur la vidéo, ni de sauver qui que ce soit. Selon quelques rescapés une foudre silencieuse serait à la base de cet incendie tandis que d’autres affirment qu’un feu d’une la flamme de cigarette fumée par un de passager serait à la base de cet incident. Le service du commissariats fluvial, contacté par la radio RTK5, a indiqué que les navigations nocturnes étaient interdites suite aux naufrages en répétition sur le fleuve Congo, qui étaient beaucoup plus enregistrés sur l’axe reliant Bumba, Basoko, Lokulu, Ilondo, dans la province de Mongala et Isangi, Yafira, Yanonge et Kisangani, dans la province de Tshopo. Des enquêtes sont ouvertes pour établir l’origine du drame, les responsabilités des uns et des autres, repêcher jusqu’à présent certains corps disparus, identifier les rescapés pour inhumation. C’est le 3ème grand incendie de l’année 2022 des embarcations a fortunes dans la province den la Tshopo ou l’on a compté de pertes en vies humaines importante et des tonnes de marchandises engloutis et submergé dans l’eau.