La désacralisation des funérailles et obsèques au Maniema, mise en garde de l’autorité

Depuis la nuit de temps, lors des funérailles et obsèques au Congo Kinshasa, on chante, on danse, on entonne des complaintes pour dire adieux à l’âme du disparu. Mais depuis un bon nombre d’années, dans plusieurs grandes villes de la RDC, les plaintes pour des violences et actes de vandalisme sont en forte hausse. Des jeunes, proches soit ou pas de la famille éplorée, s’adonnent aux actes de banditisme. Ils scandent des chansons populaires et n’hésite pas d’insulter et lyncher dans biens des cas, certaines personnes présentes pour assister la famille affectée par la disparition d’un des leurs lors des obsèques ou funérailles. Les autorités administratives de la ville de Kasongo, dans la province du Maniema, encouragent les victimes à porter plainte, et mettent en garde jeunes étudiants, élèves et autres jeunes femmes, hommes qui s’aventureraient à des tels actes. Elles convient les communautés à dénoncer et raconter cela au bureau de l’administration du territoire de Kasongo auprès du bourgmestre de la commune de Kasongo notamment, ou au commissariat de la police pour que les auteurs de la désacralisation des funérailles et obsèques soient poursuivis. Un reportage de la radio Sauti ya Mkaaji.