Une fil d'attente en RDC CP:DRLes fonctionnaires de l’Etat ont longtemps évoqué la difficulté de retirer leur salaire dans différentes banques privées en République Démocratique du Congo (RDC), en un temps réel et record. La lenteur des services des banques et toutes leurs manouvres administratives laissent à désirer et peuvent rendre fou et folle des hommes et femmes pressés dans des rendez-vous d’affaires ou de travail. La pandémie Covid 19 est venue presque renforcer le problème : le retrait d’argent dans une banque dans n’importe quelle ville de la RDC relève d’un pari. Il ne se fait jamais hâtivement et vite. Nombreux sont confrontés à cette lenteur sans précédent de agents, hommes comme femmes, derrière les guichets de ces banques. « Passer à la banque, il faut caler une journée ouvrable pour en avoir le cœur net », lâche une étudiante en furie, sur la file d’attente pour le solde des frais de la cession 2022. Une situation qui a bouleversé le calendrier académique de l’Université de Lubumbashi (Unilu), ville de la province du Haut-Katanga. Les étudiants qui payent leur frais de cession dans une banque privée de la RDC-le reportage cite le nom de la Banque-, ont fait les pieds de grue pendant plusieurs heures et étaient contraints de sécher les cours, de revenir après 8h, sans y être accueilli ni servi. Au fait, ce n’est pas la qualité des services des banques que les étudiants et fonctionnaires critiquent, mais plutôt  la qualité de leur agents de service pour rendre un bon service – il s’agit des agents qui passent plus de le temps à bavarder entre eux, et à ignorer le temps que le client perd, et angoisse dans une incertitude inquiétante et éprouvante, lorsqu’il passe généralement plus de 3h,  sous un soleil de plomb, ou assis sous un hangar, bref peu importe les conditions de l’attente insupportable, sans obtenir ce qu’il aurait souhaité avoir ou pas. Les examens de mi-session ont été reporté à l’Unilu à cause des aléas d’une banque. Un reportage de la radio Phoenix Universitaire de Lubumbashi.