La promiscuité au Kasaï oriental choque car les gens manquent des toilettes et défèquent dans des sacs en plastique ou à l'air libre CP:DR La santé des populations ne se porte pas bien au Kasaï oriental. Tous les jours, des individus, des parents et enfants du secteur de Kakangayi, contrée située à une cinquantaine de Km de Mbuji-Mayi, ville de la province du Kasaï oriental, défèquent à l’air libre faute des toilettes. Des familles en manquent des lieux d’aisance, on en compte beaucoup, selon des témoins. Une situation qui s’accentue à cause de la précarité de la vie sociale. Le constat est similaire dans les différents lieux publics de ce secteur. On pourrait penser que les hommes et femmes du secteur de Kakangayi, qu’on croise dans les rues de Mbuji-Mayi ou ailleurs, auraient ne serait-ce que même les toilettes de fortune pour leurs besoins physiologiques, c’est faux. Beaucoup d’entre eux, tous les jours ou presque, comme le reportage le dit, déposent leur merde dans des sacs plastiques ou à l’air libre. Conséquence : promiscuité, avec à la clé une prolifération des maladies de mains sales notamment la gale.  Des vies humaines sont en danger à cause de l’absence d’une politique sociale dynamique et adaptée. Un reportage de la radio Canal Mont Sion.