L’approche participative, alternative pour réparation des victimes de violences au Sud-Kivu

La lutte contre les violences sexuelles dans les zones en conflits armés, s’accélère grâce à la mobilisation de différents acteurs de la société civile, leaders d’opinions, politiques, notables, autorités administratives. Mais des questions légitimes émergent : pourquoi laisser les victimes sans payement de dommages et intérêts après condamnations d’auteurs ? Quelle est l’efficacité de la lutte sans réparation psychologique des victimes ? Responsables du pays et représentants de l’Etas de l’autorité administratives ne sont pas toujours capables de protéger les victimes ni de maîtriser cette réalité complexe des faits.  L’approche participative est celle qui est désormais empruntée par nombreuses structures de défenses des droits humains et qui émerge sur les terrains de la lutte contre les viols, violences sexuelles dans le territoire de Bubandano au Sud-Kivu. Des leaders communautaires ont été associés dans des débats pour des solutions appropriées et adaptées afin de restaurer les âmes qui ont été blessées et connus d’atrocités hors du commun depuis 2012 dans cette partie de la République Démocratique du Congo, en proie à des conflits armés. Un reportage de la radio Bubandano.