Pipelines en RDC CP:DRDans un contexte de débats nourris autour de la vente aux enchères des blocs miniers et gaz pétroliers en République Démocratique du Congo (RDC), les constructions anarchiques et occupations illicite des terrains, espaces, concessions de la Société d’Exploitation Pétrolière (Sep) Congo, au niveau du territoire de Ango-Ango, dans la province du Kongo central, une province située dans le Sud-Est de la RDC et sur la côte atlantique, préoccupent les dirigeants de cette entreprise. Sep Congo revendique la restitution de ses espaces spoliés. Certains riverains auraient construit au-dessus de certains pipelines, le danger d’incendie est permanent.

Les autorités de cette province ont effectué une descente sur terrain pour un constat et les possibilités d’entrevoir la protection des pipelines, ces tuyaux qui servent de transport des produits pétroliers en vue de prévenir les drames.  Elles ont visité notamment les sites Ango-Ango, Toulouse, PK 1.900 vers Soyo 4, dans les quartiers Ndemba et Mvuadu à Matadi, ville du Kongo Central. Des maisons seraient sorties des terres à presque 10 m d’autres pipe-lines sur ces différents sites. L’urgence du respect de certaines dispositions légales s’imposent pour sécuriser non seulement les installations de Sep Congo mais également les vies humaines. Cependant, quelques occupants accusent quelques agents véreux du ministère de l’urbanisme et habitat notamment des services des titres fonciers et du cadastre, et d’autres autorités traditionnelles, gardien des terres à Matadi, dans la vente illicite de ces concessions de la Sep Congo. Les responsabilités demeurent partagées dans ce dossier.

Les autorités provinciales tentent de rassurer la Sep. L’exercice n’est pas aisé. Car la préoccupation est à la fois sociale et politique autour d’un patrimoine, fleuron de l’économie congolaise et une réalité sociale intimément liée à la politique de gestion et de la bonne gouvernance, au point que c’est difficile pour dépolitiser les débats à Ango-Ango. Un reportage de RTK3 Matadi.