Les signes avant-coureurs d’un conflit armé entre ”Mbororo” et communautés du Haut-Uele

Les graves crises de sécheresses notamment au Soudan, Tchad suite aux dérèglements climatiques, avec à la clé, des assèchements des sols poussent les Mbororo, peuples peuls éleveurs des bovins à l’immigration et occupation, sans convenance ou accord officiel, des terres arables de la République Démocratique du Congo (RDC), beaucoup plus, de sa partie Nord-Est et Ouest. Cette occupation ne s’est pas faite sans tensions, ni heurts, ni soulèvement populaire car elle n’est pas vu d’un bon œil, car les mbororo, en majorité armés, suscitent et soulèvent plusieurs interrogations. L’affaire, à bien analyser, impose et exige l’attention des gouvernants du pays. Pourquoi ? Des conflits armés risquent de naître et ne plus avoir la moindre solution si rien n’est envisagé comme effort de paix et de plan de cohabitation pacifique, entre les peuples Tchadiens et Soudanais mbororo et les communautés du territoire de Niangara dans la province du Haut-Uele. Délégués des communautés, acteurs de la société civile, autorités traditionnelles, de Niangara ont signé une pétition exigeant le départ des Mbororo de leur territoire lors d’une assemblée générale pour prévenir un conflit armé. Le journal parlé de la radio Uele en dit plus sur les signes avant-coureurs des conflits et tensions armés à Niangara.