40 agents, membres du Groupe de Travail Santé Sexuelle et Reproductive national (Gtssr) ont été formés sur le Dispositif Minimum d’Urgence (DMU) CP:DRPlus de 40 agents, membres du Groupe de Travail Santé Sexuelle et Reproductive national (Gtssr) ont été formés sur le Dispositif Minimum d’Urgence (DMU) en situation de crise humanitaire du 8 au 12 août 2022 à Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo – Central, selon un communiqué de UNFPA RDC, parvenu à radio congo share. Cette formation a permis aux organisations membres du groupe de travail santé sexuelle et reproductive national dans la préparation et la réponse aux urgences et catastrophes par la mise en place de Dispositif Minimum d’Urgence en Santé Sexuelle et Reproductive (DMU/ SSR) de qualité d’améliorer les interventions en santé sexuelle et reproductive en situation de crise.

A l’issue de cette session de renforcement des capacités, les participants sont désormais capables de mettre en place des dispositifs Minimum d’Urgences en Santé sexuelle et Reproductive DMU/SSR dans les situations d’urgences humanitaires, d’ apporter leurs appuis techniques aux provinces pour l’intégration des dispositifs minimum d’Urgences dans les réponses aux crises humanitaires, de contribuer à l’élaboration d’un plan national de contingence santé sexuelle et reproductive au niveau national, d’ améliorer la qualité de service de santé de la reproduction offerte aux populations en situation de crise humanitaire.

Les récentes et actuelles épidémies de choléra, rougeole, fièvre jaune, Ebola, COVID 19, les crises sécuritaires liées aux conflits n’ont fait qu’aggraver un système de santé déjà faible ainsi que la résilience des communautés en RDC. La santé sexuelle et reproductive est souvent oubliée ou reléguée en second rang lors de la gestion de ces crises humanitaires. Trop souvent, en situation de crise humanitaire, l’accent est porté sur la construction d’abris, distribution de vivres, les premiers secours et les actions de santé primaire. Certaines vulnérabilités spécifiques aux femmes et adolescentes en situation des crises humanitaires sont exacerbées par l’absence d’accès à des services de santé sexuelle et reproductive.

Par ailleurs, la population de la République Démocratique du Congo continue de faire face à des besoins humanitaires pressants à cause des crises chroniques qui se sont aggravées au cours des deux dernières décennies, entraînant des déplacements forcés massifs des populations. En 2021, OCHA avait comptabilisé environ 19,6 millions de personnes ayant besoin d’assistance humanitaire, dont plus de la moitié sont des femmes et des filles en âge de procréer qui sont exposées à des violences sexuelles et à un risque accru de morbidité et de mortalité dû à un manque d’accès à des services de santé sexuels et reproductive de qualité.

Les situations de crise humanitaire qu’elles soient dues à des catastrophes naturelles ou à des conflits armés, menacent la capacité des gouvernements à réagir et à se rétablir. Pour mieux répondre à ces situations, UNFPA en tant qu’agence lead du groupe de travail santé sexuelle et reproductive en situation de crise humanitaire a financé une formation de renforcement des capacités des acteurs humanitaires et étatiques dans la mise en place de la préparation et de la réponse aux situations d’urgence en intégrant l’ensemble des services de base minimums en matière de santé reproductive dans les situations d’urgence.